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Trachéobronchopathie ostéochondroplastique : caractérisation clinique, endoscopique et facteurs associés - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.295 
A. Dumazet 1, , G. Deslee 1, F. Lebargy 1, R. Kessler 2, P. Schmitt 3, C. Hermant 4, J. Dutilh 5, M. Abouda 6, J.M. Perotin-Collard 1
1 CHU de Reims, Reims, France 
2 CHU de Strasbourg, Strasbourg, France 
3 Sarreguemines, France 
4 CHU de Toulouse, Toulouse, France 
5 CHU de Poitiers, Poitiers, France 
6 FSI Hospital, Tunis, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La trachéobronchopathie ostéochondroplastique (TO) est une pathologie rare, d’étiologie inconnue et habituellement bénigne. Elle est caractérisée par la présence de nodules sous-muqueux parfois calcifiés, atteignant les faces antérolatérales de la trachée et des bronches proximales. Les objectifs de cette étude étaient de décrire les caractéristiques cliniques, radiologiques et endoscopiques d’une cohorte de patients atteints de TO et de déterminer des facteurs associés à la TO (Fig. 1).

Méthodes

Les membres du Groupe d’endoscopie de langue française (GELF) ont été contactés afin d’inclure des patients suivis pour TO. Un recueil de données standardisé était utilisé pour recueillir les principales données démographiques, cliniques, endoscopiques, radiologiques, fonctionnelles et évolutives.

Résultats

Quinze patients (8H/7F) ont été inclus dans 6 centres, d’âge moyen au diagnostic de 65±11 ans. Douze patients (80 %) présentaient des symptômes, dont fréquemment une toux chronique (73 %) et une dyspnée d’effort (47 %). Quatre patients avaient un antécédent de BPCO et 3 de RGO. Un trouble ventilatoire obstructif léger à sévère était présent chez 6/9 patients (66 %). Le scanner thoracique retrouvait des nodules sous-muqueux plus ou moins calcifiés de la trachée chez 91 % des patients, dont 1 avec une sténose trachéale. La bronchoscopie a identifié une atteinte trachéale dans 93 % des cas et des lésions éparses dans 73 % des cas. Une réévaluation endoscopique réalisée chez 4 patients, avec un délai moyen de 19±25 mois [2–56], a montré une stabilité dans tous les cas. Aucun patient n’a nécessité de traitement spécifique.

Conclusion

La TO est une pathologie rare, avec une symptomatologie peu spécifique entraînant un retard diagnostique peu délétère au vu de sa lenteur d’évolution et de sa bénignité. L’obtention d’une preuve anatomopathologique n’est nécessaire que dans les cas douteux. Une inflammation chronique de la muqueuse bronchique, pourrait intervenir dans son développement.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A132-A133 - janvier 2018 Retour au numéro
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